Établissement d’un réseau de centres d’excellence (RCE)
Les RCE sont des réseaux de recherche à grande échelle, dirigés par les établissements postsecondaires, qui réunissent des partenaires multidisciplinaires des secteurs postsecondaire, industriel, gouvernemental et sans but lucratif. Les réseaux effectuent de la R et D et des activités de transfert des connaissances et de commercialisation. Ils permettent aux étudiants et aux chercheurs canadiens de travailler avec des groupes d’utilisateurs pour accélérer la création et l’application des connaissances.
Que peut faire un candidat avant le lancement d’un concours?
Mobiliser très tôt les personnes et les organisations clés
- Dans un RCE, il faut adopter une approche multisectorielle pour faire face aux problèmes ou aux défis et saisir les possibilités. La mobilisation des personnes clés (y compris les chercheurs, les groupes d’utilisateurs finaux, les établissements d’accueil et d’autres organismes de financement) en vue de justifier la nécessité du réseau jettera les bases d’une demande de qualité.
- Lorsqu’un candidat demande à une organisation de lui fournir une lettre d’appui, il devrait donner à l’organisation un délai raisonnable pour évaluer et traiter la demande.
- Le secteur de la recherche proposée et le champ d’activité des chercheurs devraient s’inscrire dans le mandat d’au moins deux des trois organismes subventionnaires fédéraux, soit le
CRSNG, le CRSH et les IRSC.
Envisager des structures et des membres adéquats qui assureront une gouvernance et une gestion efficaces
- Les demandes d’établissement de RCE obtiennent presque toujours des cotes élevées pour la qualité de la recherche, mais laissent parfois à désirer au chapitre de la gestion et de la gouvernance. Les structures de gouvernance et de gestion proposées devraient être efficaces. En outre, l’équipe responsable doit posséder les atouts nécessaires pour atteindre les objectifs du réseau. Avec des cycles de financement de cinq ans, il est important que le réseau puisse rapidement accélérer ses activités pour s’assurer d’atteindre ses objectifs dans un délai de cinq ans.
- La demande devrait prendre en considération l’importance de :
- la planification stratégique en fonction des besoins des partenaires;
- l’évaluation continue du programme de recherche, de la formation du personnel hautement qualifié, du réseautage, de l’établissement de partenariats et de la stratégie en matière de transfert, d’échange et d’exploitation des connaissances, et l’établissement de paramètres bien définis et d’un échéancier précis pour suivre les progrès du réseau.
Selon les comités d’évaluation, quels sont les points faibles les plus communs?
À l’étape de la lettre d’intention
- La lettre d’intention ne fait pas mention d’un des groupes ou des intervenants clés du secteur.
- Les engagements en espèces ou en nature doivent être mieux décrits au moyen d’engagements précis et de contributions détaillées.
- La lettre d’intention ne fait pas état de complémentarité avec les organisations existantes dans le domaine.
- Il manque de partenaires internationaux.
- Il faudrait envisager des moyens plus novateurs pour la formation de PHQ.
À l’étape de la demande
- La demande devrait mieux faire état de la valeur ajoutée par l’approche en réseau.
- Les mesures de l’incidence et les jalons et les résultats s’y rapportant ne sont pas bien définis.
- Le réseau proposé devrait faire participer d’une manière significative des chercheurs des
domaines d’au moins deux des trois organismes subventionnaires.
- Les objectifs du réseau sont trop ambitieux.
- Les objectifs du réseau sont flous.
- Les détails sur la manière dont le réseau facilitera les interactions entre les chercheurs, l’industrie et les utilisateurs finaux ne sont pas expliqués de manière convaincante.
Ressources utiles