Le Comité de sélection permanent des RCE est composé d'experts de calibre international qui possèdent des compétences multidisciplinaires et multisectorielles, représentant les domaines des trois organismes subventionnaires fédéraux, ainsi que la diversité des secteurs prioritaires actuels du gouvernement. Le Comité évalue les lettres d'intention et les demandes pour :
Le Comité fait des recommandations au Comité de direction des RCE au sujet des candidats qui devraient être invités à présenter une demande et présente ensuite ses recommandations de financement au Comité de direction des RCE.
Bill Borland (président) est directeur chez Borland & Associates Inc. à Rothesay, au Nouveau-Brunswick. Il a occupé des postes de direction en gestion de l’environnement et en relations gouvernementales chez Dillon Consulting Limited, AMEC Environment and Infrastructure, J.D. Irving, Limited et Énergie NB. Il a aussi présidé le conseil d’administration du Réseau canadien de l’eau et siégé à celui du Canadian Rivers Institute, du Research and Productivity Council du Nouveau-Brunswick et d’Enovex Inc. Il a été membre de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, où il a coprésidé le Programme de la forêt boréale et siégé au comité consultatif d’experts sur l’eau. Il a fait partie et présidé plusieurs groupes d’experts pour le Programme des réseaux de centres d’excellence et pour le Comité d’évaluation multidisciplinaire de la Fondation canadienne pour l’innovation. Il est actuellement membre du conseil d’administration d’ECO Canada (président du comité de gouvernance).
Krista Outhwaite (vice-présidente) a occupé des postes de direction à la fonction publique du Canada. Récemment, elle a été présidente de l’Agence de la santé publique du Canada, où elle s’est employée à faire progresser les priorités nationales et internationales du Canada en matière de santé publique auprès des provinces et des territoires, ainsi que de l’Organisation mondiale de la santé. Auparavant, elle a été secrétaire adjointe du Comité des opérations du Cabinet, Bureau du Conseil privé et sous-ministre adjointe chargée du commerce international à Agriculture et Agroalimentaire Canada. Elle a acquis au gouvernement une expérience des dossiers stratégiques, règlementaires et commerciaux dans les domaines de la santé publique, de l’agriculture, de la salubrité des aliments et des pêches. Elle a reçu des prix de la fonction publique du gouvernement du Canada pour l’exécution de politiques et de programmes, ainsi que la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II.
Mariama Awumbila est professeure agrégée au département de géographie et de mise en valeur des ressources de la University of Ghana. Elle est également la directrice fondatrice du Centre for Migration Studies de cette université. Ses domaines d’expertise sont notamment la migration et le développement, la migration intrarégionale de travailleurs en Afrique de l’Ouest, la population et le développement, ainsi que les questions liées aux genres dans le développement de l’Afrique. Elle est actuellement la directrice partenaire du consortium du programme de recherche sur l’Afrique de l’Ouest Migrating Out of Poverty, installé au Ghana. Elle a récemment dirigé une équipe de trois consultants qui ont aidé le gouvernement du Ghana à élaborer une politique nationale de migration. Elle a fait partie de plusieurs conseils d’administration professionnels et nationaux. Elle est titulaire d’une maitrise en études de population de la University of Ghana et d’un doctorat en géographie de la University of Newcastle upon Tyne (Royaume-Uni).
Prakash Bhartia a obtenu un baccalauréat en technologie spécialisé de l’IIT Bombay et un doctorat de l’Université du Manitoba, à Winnipeg. Pendant sa carrière de 25 ans au ministère de la Défense nationale du Canada, il a occupé quatre postes de directeur et deux postes de directeur général. Son dossier de publication est impressionnant : plus de 200 publications, 5 brevets et 12 livres. Il a été nommé membre de l’Ordre du Canada en 2002; il est membre de la Société royale du Canada, de l’IEEE et de l’Institution of Electronics and Telecommunication Engineers. Il a reçu plusieurs prix, notamment la médaille d’or McNaughton de l’IEEE pour ses contributions au domaine du génie. Il est actuellement vice-président directeur chez Natel Engineering, à Chatsworth, en Californie.
Mike Burrows est directeur de la coordination au National Academic Health Science Network (AHSC), organisme fondé en 2013 par le National Health Service (NHS) de l’Angleterre. Dans son rôle actuel, M. Burrows mobilise le NHS, le milieu universitaire et l’industrie pour favoriser la santé et la richesse, en particulier par l’adoption et la diffusion d’innovations et de résultats de recherche. Il était auparavant directeur du NHS (Angleterre) et, avant cela, directeur général du NHS de la grande région de Manchester. De 2004 à mai 2011, il a été directeur général de la Salford Teaching Primary Care Trust (PCT). Titulaire d’un doctorat en biochimie, il a travaillé pendant plus de trente ans au NHS dans les domaines des finances et de la gestion. Il s’intéresse activement à la médecine fondée sur les faits et il croit passionnément aux avantages de maintenir des liens forts entre le NHS, le milieu universitaire et l’industrie. À cet égard, il est l’un des membres fondateurs du Manchester Academic Health Sciences Centre (MAHSC). Sous sa gouverne, il a hissé Salford PCT parmi les meilleurs PCT actifs dans le domaine de la recherche au pays. M. Burrows est aussi vice-président de la University of Salford.
Laura Dawson est directrice du Canada Institute du Wilson Center. Cette conférencière, écrivaine et leader d’opinion sur les questions se rapportant aux relations canado américaines, à l’ALÉNA, au Partenariat transpacifique et au commerce international a été désignée par le Hill Times comme l’une des 100 personnes qui influencent le plus la politique étrangère au Canada. Auparavant, elle a été conseillère principale pour les affaires économiques à l’ambassade des États Unis à Ottawa et a donné des cours sur le commerce international et les relations canado américaines à la Carleton University. Elle est toujours conseillère à Dawson Strategic qui donne aux entreprises des conseils sur le commerce transfrontalier, l’accès aux marchés et les questions de règlementation. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences politiques.
Roxanne Deslauriers est titulaire d’un baccalauréat en biologie expérimentale et d’un doctorat en biochimie physique. Elle est actuellement directrice scientifique de l’Institut régional de recherche de Thunder Bay (IRRTB). Avant de se joindre à l’IRRTB, Mme Deslauriers a été à l’emploi du Conseil national de recherche du Canada (CNRC) de 1972 à 2013, où elle effectuait de la recherche sur les applications biomédicales de la résonance magnétique, puis y a été agente de recherche principale. De 1999 à 2013, elle a occupé les postes de directrice de la recherche et de directrice des programmes stratégiques à l’Institut du biodiagnostic du CNRC. Elle a en outre été professeure auxiliaire à l’Université d’Ottawa, à la University of Illinois, à la University of Winnipeg et à l’Université du Manitoba, ainsi que chargée de cours, professeure invitée et chercheuse invitée à la University of Toronto, à l’Université de médecine de Harbin (Chine) et à la Queen’s University. Mme Deslauriers est actuellement professeure auxiliaire au Département de chimie de la Lakehead University et professeure agrégée à l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Elle a publié plus de 200 articles revus par les pairs et donné de nombreux exposés sur les applications biomédicales de la spectroscopie et de l’imagerie par résonance magnétique. Mme Deslauriers siège à des comités nationaux et internationaux d’évaluation de demandes de subvention et d’examen scientifique en Amérique du Nord et en Europe. Elle encadre également des scientifiques et des administrateurs dans le cadre de concours de subventions en Amérique, en Asie et en Europe. Mme Deslauriers est actuellement secrétaire générale de l’International Society of Magnetic Resonance et membre de l’International Society of Magnetic Resonance in Medicine. En 2003, elle a reçu la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II décernée par le gouvernement du Canada.
Alistair Duncan (B. Sc., CPA, CA) est cofondateur et président-directeur général de viDA Therapeutics Inc., entreprise qui développe des médicaments novateurs à partir d’inhibiteurs de sérine-protéase extracellulaire (granzyme B) pour traiter les maladies auto-immunes et inflammatoires chroniques. Avant la mise sur pied de viDA Therapeutics Inc., M Duncan a confondé Agrisoma Biosciences Inc., entreprise de semences à haut rendement axée sur le développement de nouvelles cultures génétiquement modifiées pour la production de biocarburant, et y a occupé les postes de directeur et de chef de la direction financière par intérim. Il avait auparavant cofondé Chromos Molecular Systems Inc., entreprise qui offre des services de conception de lignées cellulaires de qualité pour la fabrication de produits biopharmaceutiques et la mise au point de thérapies novatrices faisant appel aux systèmes d’expression génétique artificiels et aux technologies d’expansion rapide, et y était président et chef de la direction, et a offert des services-conseils aux entreprises du domaine des hautes technologies et des sciences de la vie pour Conseil en financement Ernst & Young et l’International Life Sciences Group. M Duncan a entre autres siégé, parfois à titre de président, au conseil d’administration de la Michael Smith Foundation for Health Research, de la BC Technology Industry Association et du Child and Family Research Institute de la Colombie-Britannique. Titulaire d’un baccalauréat en biochimie de la University of British Columbia, il est membre de l’Institute of Chartered Accountants of British Columbia.
Frida Frost compte plus de 25 années d’expérience dans les domaines de l’énergie, du climat, de la politique de l’environnement et du développement social au Danemark et à l’échelle internationale. Elle a obtenu une maitrise en énergie de l’université technique du Danemark et suivi des cours de formation continue en affaires, en stratégies et en gestion de conseil d’administration à l’école de commerce de Copenhague et à l’INSEAD (France). Elle est actuellement chef de l’exploitation de PowerLabDK – l’installation européenne de pointe qui expérimente des solutions dans les domaines de l’électricité et de l’énergie. L’un des buts de cette installation est de renforcer la collaboration entre les chercheurs, les étudiants et l’industrie aux fins de la recherche de nouvelles solutions qui favoriseront le développement commercial, l’exportation des technologies et la croissance verte et qui contribueront ainsi à la révolution énergétique. Frida Frost a une expertise dans divers domaines : rupture, quatrième révolution industrielle, Internet des objets, innovation technologique, développement numérique et retombées sur les stratégies commerciales, nouveaux débouchés et développement d’entreprises existantes.
Greg Hammond a plus de 35 ans d’expérience de la recherche, des soins cliniques, de la politique de santé publique et de l’élaboration de programmes dans le domaine des maladies infectieuses. Il a occupé de nombreux postes de cadre et de dirigeant à l’échelle provinciale et nationale. Il a suivi sa formation à l’Université McGill, à la University of Alberta, à la University of Toronto, à l’Université du Manitoba, ainsi qu’aux Centres for Disease Control and Prevention à Atlanta, Géorgie. Il est professeur aux départements de microbiologie médicale et de médecine de l’Université du Manitoba. M. Hammond possède une vaste expérience dans le secteur public. Il a notamment été chef de l’unité de détection des virus et directeur au laboratoire provincial de santé publique Cadham, Manitoba. Il a été membre du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) et directeur de la Direction de la lutte contre les maladies transmissibles et de la Direction de santé publique (Santé Manitoba). Il a été membre du Comité consultatif sur la logistique et les technologies (TLAC) en matière d’immunisation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a été coprésident provincial de la Stratégie nationale d’immunisation, puis du Comité canadien d’immunisation. M. Hammond est actuellement consultant clinique pour l’unité des maladies infectieuses, la faculté de médecine, le Centre des sciences de la santé et le Grace General Hospital. Il est membre du conseil d’administration et président du Comité de mise en candidature au réseau Pan Provincial Vaccine Enterprise (PREVENT), qui travaille avec trois universités (University of British Columbia, Dalhousie University et University of Saskatchewan) pour accélérer la mise au point des premiers vaccins expérimentaux. Il était directeur scientifique du Bureau de coordination de l’Alliance (BCA) de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV), situé à Winnipeg, 2011-2014. Il est couramment le directeur exécutif de la Fondation des services médicaux de Manitoba (MMSF) de la Croix Bleu du Manitoba, qui accorde des subventions de recherche et d'enseignement pour les nouveaux chercheurs en santé au Manitoba.
Molly Jahn est professeure au Département d’agronomie, au Center for Sustainability and the Global Environment et au Global Health Institute de la University of Wisconsin-Madison, où elle a également été la 12e doyenne du College of Agricultural and Life Sciences, directrice de la Wisconsin Agricultural Experiment Station et conseillère spéciale du doyen des sciences de la durabilité. Elle est actuellement scientifique invitée au Los Alamos National Laboratory et chercheure principale adjointe à la Columbia University. En 2009-2010, le président Barack Obama l’a nommée sous-secrétaire adjointe intérimaire du département de l’Agriculture des États-Unis. Elle est directrice de la sensibilisation à l’Earth Observations for Food Security and Agriculture Consortium de la NASA doté d’un budget de 14,7 millions de dollars, dirige un projet sur la sécurité alimentaire, les systèmes alimentaires et les intérêts en matière de sécurité nationale pour le gouvernement des États-Unis, et fait partie du comité consultatif des sciences appliquées de la NASA à titre d’employée spéciale du gouvernement, du comité consultatif scientifique de l’Oak Ridge National Laboratory et du comité de l’agriculture et des ressources naturelles des National Academies of Science. Elle fait de la consultation à l’échelle internationale pour divers secteurs, notamment l’industrie des semences, l’assurance, les opérations sur les marchandises, les loisirs, la technologie, la veille commerciale, le gouvernement, des organisations philanthropiques, des institutions multilatérales internationales, l’agriculture, la sécurité alimentaire, les risques des systèmes alimentaires, les sciences de la vie et l’environnement. Elle donne un cours sur la pensée systémique, détient des diplômes du Swarthmore College, du MIT et de la Cornell University et est titulaire de doctorats honorifiques en sciences du Royaume-Uni et des États-Unis.
Frank Kirchner a étudié l’informatique et la neurobiologie à l’université de Bonn de 1989 à 1994, où il a obtenu son doctorat en informatique en 1999. En 1994, il a été nommé scientifique principal au Gesellschaft für Mathematik und Datenverarbeitung (société pour les mathématiques et le traitement des données) à Sankt Augustin, qui en 1999 a été intégré à l’institut Fraunhofer. En 1998, il a été nommé scientifique principal au Département de génie électrique de la Northeastern University, à Boston, où il avait d’abord été professeur adjoint, puis professeur agrégé menant à la permanence. Pendant qu’il occupait ces postes, il a collaboré avec plusieurs autres universités et centres de recherche des États-Unis, comme le MIT et la NASA. Il était chargé d’une série de projets nationaux allemands et américains axés sur les robots intelligents autonomes qui avaient des applications concrètes. En 2002, il a été nommé professeur titulaire à l’université de Brême et en 2005, il est devenu directeur du laboratoire de robotique du centre allemand d’intelligence artificielle (DFKI) situé à Brême. Depuis 2013, il est aussi le directeur scientifique de l’institut de robotique du Brésil. Il est le superviseur principal de plusieurs doctorants et est régulièrement évaluateur pour des revues scientifiques et des conférences internationales. Enfin, il est l’auteur de plus de 300 publications dans le domaine de la robotique et de l’intelligence artificielle.
Ken Lawless est président d’Epitope Capital, une société privée d’experts-conseils, et a été chef de la direction de BDR Technologies. Il est vice-président du conseil d’administration de l’Organisation de normes en santé (ONS) et a été coprésident d’Agrément Canada et d’Agrément Canada international pendant que l’organisme devenait l’ONS. Il a fait la promotion active de l’investissement et de la commercialisation dans les entreprises et les technologies bioscientifiques. Il a été le président fondateur du Conseil bioscientifique d’Ottawa (CBO) depuis sa création en mai 1994 jusqu’à juin 2007, date à laquelle l’organisme a été fusionné au Centre de recherche et d’innovation d’Ottawa. En outre, il a été président intérimaire du Ottawa Life Sciences Technology Park et l’un des directeurs fondateurs de l’Ottawa Biotechnology Incubation Centre. Il a obtenu une maitrise en biochimie de l’Université d’Ottawa. Il a fait partie de nombreux conseils d’administration et comité fédéraux et provinciaux, notamment les suivants : Forum de l’innovation du CNRC; conseil d’administration de Health Technology Exchange (HTX); comité du Health Technologies Fund de l’Ontario ; comité du programme de préparation à la commercialisation des Centres d’excellence de l’Ontario (CEO); comités consultatifs multidisciplinaires de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI); groupe d’experts pour le Programme des centres d’excellence en commercialisation et en recherche (CECR) (2017); et comité de l’American Society of Testing and Measurement (ASTM). En 2002, la revue Ottawa Life Magazine l’a nommé parmi les 50 personnes les plus influentes d’Ottawa.
John Leggat a été sous-ministre adjoint (Sciences et technologie) au ministère de la Défense nationale et chef de la direction de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC). À ce titre, il a dirigé RDDC qui assure le leadership national des sciences de la défense et fournit des conseils et des produits scientifiques aux Forces canadiennes et au ministère de la Défense nationale du Canada. Au cours de sa carrière scientifique, M. Leggat a occupé plusieurs postes en recherche et développement au ministère de la Défense nationale. À titre de directeur général du Centre de recherches d’Ottawa de RDDC de 1994 à 1997, il a dirigé un programme axé sur les systèmes de radar, la guerre électronique, les communications et les systèmes spatiaux. De 1990 à 1994, il était chargé du programme de développement technologique pour le ministère de la Défense nationale. Avant cette nomination, il a travaillé 14 ans au Centre de recherches de l’Atlantique de RDDC où il a effectué et dirigé la recherche dans le domaine de la technologie des navires et des sous-marins en matière de réduction du bruit, d’hydromécanique, de structures et de matériaux de navire. M. Leggat a été président de l’International Council of Academies of Engineering and Technological Sciences. Il a aussi présidé l’Académie canadienne du génie et l’Alumni Association of the Royal Military Colleges of Canada. Il est membre du Conseil consultatif des sciences du sous-ministre du ministère des Ressources naturelles.
Scott MacKnight détient une maitrise en chimie et un doctorat en océanographie (chimique). Il a plus de 40 ans d’expérience de l’évaluation environnementale et de la gestion des contaminants présents dans le milieu côtier marin, axée particulièrement sur les ports, l’expédition et les voies navigables. Installé à Halifax, en Nouvelle-Écosse, il a réalisé des projets pour des clients du secteur privé, du secteur public et du secteur des institutions financières internationales – des ports pour petits bateaux du Canada atlantique aux grands ports et voies fluviales de la Chine, du Vietnam, des Philippines, de l’Indonésie et des États des Caraïbes orientales. À la demande de plusieurs clients du secteur privé dont les activités se déroulent tant dans des ports que sur terre ferme, il a commencé à gérer des projets de friches industrielles au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, qui nécessitaient essentiellement une capacité de gérer la contamination chimique en tenant compte de restrictions techniques et économiques liées à un projet de remise en valeur viable. Depuis 1984, il a fait partie de comités consultatifs d’experts du CRSNG et des RCE. Il a aussi été évaluateur technique pour la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et est spécialiste de l’environnement (vérificateur environnemental agréé).
Sébastien Malette est d’origine métisse et canadienne-française et il entretient des liens et des amitiés avec des membres de communautés autochtones, entre autres, au Québec, en Ontario, au Manitoba et dans les Maritimes. Il fait partie de la communauté des Voyageurs Métis, qui regroupe les familles métisses francophones (Muskrat) de la région du sud des Grands Lacs et du Midwest. Il est professeur adjoint au Département de droit et d’études juridiques à la Carleton University (Ottawa, Canada). Ses travaux portent principalement sur le droit autochtone, notamment sur l’accès à la justice, les traditions juridiques autochtones, la politique des relations et les différentes conceptions du monde. Il a collaboré aux travaux de la Chaire de recherche du Canada sur l’identité métisse, dont le siège est à Saint-Boniface, au Manitoba, et est actuellement membre de l’Institute on the Ethics of Research with Indigenous Peoples de la Carleton University. Il est coauteur d’un livre publié en 2016 sur l’histoire oubliée des peuples métis aux États-Unis, en particulier celle des communautés métisses en Orégon. Le livre s’intitule Songs Upon the Rivers: The Buried History of the French-Speaking Canadiens and Métis from the Great Lakes and the Mississippi cross the Pacific.
Robin Mansell enseigne les nouveaux médias et l’Internet à la London School of Economics and Political Science, où elle a dirigé le Département des médias et des communications de 2006 à 2009. Elle a été présidente de l’International Association for Media and Communication Research (2004 2008), présidente du comité scientifique de la conférence européenne sur la recherche en politique de communication (2008 2014) et directrice de la recherche de la Science Policy Research Unit de la University of Sussex (1999 2000), où elle a également enseigné la politique de la technologie de l’information et des communications (1995 2000; professeur titulaire 1988 1994). Elle s’intéresse à la structure des marchés des communications et des médias, aux causes de la réussite et de l’échec de la réglementation, ainsi qu’aux problèmes liés à la gouvernance d’Internet, notamment les droits de propriété intellectuelle, la protection de la vie privée et la sécurité. Elle est l’auteure de nombreux articles et livres érudits, notamment Imagining the Internet : Communication, Innovation and Governance (Oxford University Press, 2012) et The Handbook of Global Media and Communication (coédité avec M. Raboy, Wiley Blackwell, 2011).
Edward Mullen est professeur émérite Wilma and Albert Musher à la School of Social Work de la Columbia University, où il a reçu un doctorat en bienêtre social et occupé le poste de doyen associé, de doyen intérimaire et de directeur du Center for the Study of Social Work Practice. Auparavant, il a été professeur à la University of Chicago et à la Fordham University et directeur de l’Institute of Welfare Research of the Community Service Society of New York. Il a été chercheur principal pour un programme de formation prédoctorale en recherche sur les services de santé mentale financé par le National Institute of Mental Health (NIMH) et réalisé à la Columbia University (1989-2007), ainsi que pour un programme de formation prédoctorale et postdoctorale financé par le NIMH et réalisé à la University of Chicago (1984-1989). Il est l’un des fondateurs de l’Inter-Centre Consortium of Social Work Research Centers installé en Europe. Ses travaux de recherche et publications sont axés sur les politiques et les pratiques basées sur des faits, la mesure des résultats, l’efficacité, la recherche translationnelle et axée sur la mise en application, la synthèse de recherche et les services de santé mentale. En 2011, il est devenu membre (catégorie des élus pour la première fois) de l’American Academy of Social Work and Social Welfare. En 2015, ses contributions à la recherche ont fait l’objet d’un livre intitulé Social Work Practice to the Benefit of our Clients: Scholarly Legacy of Professor Edward Joseph Mullen, édité par Haluk Soydan et publié par Bolzano University Press, Bolzano, Italie. En 2016, il a été intronisé au temple de la renommée de la School of Social Work de la Columbia University.
John Neate est un cadre supérieur qui a la fibre de l’entrepreneuriat. Il est reconnu pour sa capacité à aider les organisations à composer avec les défis complexes que pose l’innovation technologique de façon à croître et à obtenir l’appui des parties intéressées. Il possède une expertise variée et unique dans le domaine de la technique, de la gestion et des opérations, un savoir-faire en planification stratégique et une capacité manifeste de mobiliser les ressources. Passé maître dans la création d’alliances fructueuses avec des entreprises et des organisations de l’ensemble du Canada et du monde, M. Neate possède d’excellentes compétences en communication en plus d’être un leader inspirant et un négociateur efficace. Il est cofondateur de Verify Global, plateforme de mesure et de vérification du rendement pour de multiples secteurs et domaines d’expertise. Il est un acteur clé du Canada dans les initiatives internationales visant à favoriser la réciprocité, entre pays, dans la reconnaissance et l’acceptation de l’information sur les mesures et la vérification du rendement. M. Neate joue aussi un rôle de premier plan dans la définition et l’évaluation des lacunes en matière d’information, des besoins en recherche et des solutions efficaces pour la gestion à long terme des combustibles nucléaires usés au Canada. Il a auparavant été président et chef de l’exploitation de Water Technology International Corporation, entreprise qui appartient à ses employés et qui propose des services de recherche, ainsi que directeur fondateur du Centre ontarien de l’avancement des techniques écologiques.